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Leur guerre, c’est notre misère

Dans toutes les guerres, ce sont les pauvres qui trinquent. Celle que mènent Bush et consort n’échappe pas à la règle.
La guerre menée en Irak et la répression des pauvres menée mondialement participent de la même logique. Il s’agit de soumettre durablement les populations aux lois du marché en désignant des boucs-émissaires.
La croisade contre le terrorisme et l’insécurité est surtout une véritable OPA sur les richesses économiques du Moyen Orient, mais aussi un contrôle sur tous les peuples, un avertissementà tous les opposants de la paix sociale du capital.
Les dictateurs, les exploiteurs, les licencieurs sont main dans la main pour faire les poches aux pauvres, ici et ailleurs.

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L’Apeis en manif contre la guerre en Irak (Photo R. Trapet)

En février et mars 2003, des dizaines de millions de manifestants de part le monde, des millions en France, des centaines de milliers à Paris avaient affirmé leur refus de la guerre et dans le même temps dénoncer la domination sans partage du capitalisme étasunien.
Redessiner la carte géopolitique du Moyen Orient, s’affirmer comme maître incontestable du monde, s’accaparer les immenses ressources pétrolières de l’Irak sont les objectifs et les raisons réelles de cette frénésie guerrière.
Cette guerre coûte énormément de dollar, cette guerre dure, s’enlise et n’a aucun fondement humaniste ou même démocratique. Bien sur, Saddam Hussein est un dictateur qui terrorise et affame le peuple irakien, mais rappelons au passage qu’il a bénéficié d’une aide considérable des Etats Unis pour contrer l’Iran qui était le mal absolu il y a quelques années.

S’il faut aider les démocrates irakiens, le peuple, à se débarrasser de Saddam Hussein, s’il faut y mettre les moyens, ce n’est certainement pas en allant tuer des femmes, des hommes, des enfants ; il n’existe pas de guerre propre, la guerre c’est toujours du sang, des plaies, des cicatrices et des larmes.
Les peuples, la majorité des Etats, l’ONU... sont contre cette guerre. Peu importe pour Bush et ses complices qu’il n’ai pas d’armes de destructions massives en Irak, la résistance est partout et l’accueil des libérateurs est loin d’être au rendez-vous !

Et s’il faut désarmer, et il le faut, commençons par les Etats Unis qui sont les plus importants détenteurs d’armes dangereuses et qui n’hésitent pas è s’en servir contre les peuples, contre la liberté et la démocratie !
_Il y en a assez de trouver normal que les Etats Unis soient au final tout le temps en train de bombarder depuis la dernière guerre mondiale : Chine 1945/1946, Corée et Chine 1950/1953, Guatémala 1954, Indonésie 1958, Cuba 1959/1961, Guatemela 1960, Congo 1964, Pérou 1965, Laos 1961/191973, Viêt-Nam 1961/1973, Cambodge 1969/1970, Guatemala 1967/1969, Grenade 1983, Liban 1983/1984, Libye 1986, Salvador 1980, Nicaragua 1980, Iran 1987, Panama 1989, Irak 1999/2003, Koweit 1991, Somalie 1993, Bosnie 1994/1995, Soudan 1998, Afghanistan 1998, Yougoslavie 1999, hier encore l’Afghanistan, aujourd’hui toujours l’Irak, quio demain ? Si on voulait virer Saddam, il aurait fallu commencer par lever l’embargo qui ne privait les dirigents de rien et assassinait femmes, enfants et hommes par centaines de milliers.

La véritable lutte pour la démocratie en Irak, en France, partout dans le monde, c’est la lutte contre la misère, pour l’égalité, pour les droits !

(Photo R. Trapet)


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