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La vraie lutte contre le fascisme, c’est la lutte contre la misère !

Socialement d’extrême droite, économiquement ultra libéral et nationalement fasciste.


Contre la haine
Montée du fascisme, vote front national ne peuvent être un moyen de protester, de renvoyer gauche et droite dos à dos, de manifester son ras le bol, de dire que nous n’acceptons pas d’être traités comme si nous étions en trop, que nous en avons marre de survivre et plus que marre des fins de mois qui commencent les 3, 7, 10, 20 ou 25 de chaque mois.
Le vote front national est toujours dangereux. C’est un vote de haine, de malsaine revanche. C’est un vote de la grande bourgeoisie car sous ses airs matamores, Le Pen est un gros populiste qui gouaille mais paye l’impôt sur les grandes fortunes et nous méprise.
C’est un vote raciste qui stigmatise et insulte les travailleurs venus de l’autre côté de la mer ou de la montagne pour travailler ici mais aussi pour produire des richesses ici, pour payer des impôts ici, pour aller à l’école ici, pour être nos voisins et nos amis.

Stigmatisation des plus pauvres
Comme si les responsables du chômage, de la précarité, des bas salaires et de la pauvreté étaient les travailleurs immigrés et pas la politique des patrons et des actionnaires, amis de Le Pen.
Son fonds de commerce est l’insécurité, le sentiment d’insécurité plutôt, mais il s’agit de se poser les bonnes questions si on a l’intention de trouver les bonnes réponses.
D’abord, sans stigmatisation aucune, qu’est-ce qui a changé depuis le temps des apaches, des blousons noirs, des rockers ou des punks ? Vous trouvez vous qu’ils étaient plus civils, qu’il y avait moins de bagarres, qu’ils faisaient moins peur aux vieilles dames ?
Ce qui a changé c’est la possibilité d’avoir un travail, des revenus, des perspectives, de l’espoir, c’est le fait que ce qu’on acceptait des jeunes à l’époque, avant, en disant par exemple : « il faut bien que jeunesse se passe » correspondait au fait que après le service militaire, dans la plupart des cas, on se rangeait, on se mettait au boulot parce qu’il y en avait et on s’installait car avoir un appartement n’était pas alors pari impossible.
Ce qui a changé c’est qu’aujourd’hui, les jeunes sont au chômage, même quand on ils sont très diplômé ; 21 % dans certaines cités et même 42 % quand on est français issus de l’immigration comme on dit ; que la perspective c’est le RMI quand on a 26 ans, le RMA bientôt ou au mieux les petits boulots.

Ne pas se tromper de colère
Nous sommes en colère, parfois dégoûtés mais ne faisons surtout pas le choix de ne pas nous occuper de nos affaires, y compris au moment des élections, même si nous nous sommes parfois sentis trahis.
Dans le même temps où nous disons aux chômeurs et aux précaires de ne surtout pas se laisser prendre au jeu du front national, nous sommes obligés de constater que cette situation est créée par l’abandon des plus fragiles et des plus pauvres par les forces traditionnelles de droite presque naturellement, mais aussi malheureusement de gauche, qui ont remisé la question sociale à une hypothétique croissance.
Nous nous opposons à Le Pen et à sa démagogie et à cette droite répressive qui ne cesse de faire des cadeaux aux patrons et qui a laissé le chômage augmenter de plus de 6 % pour l’année 2003 ; mais il faut que la gauche soit réellement de gauche.

Changer leurs politiques
Mais plus qu’un pôle républicain de circonstance, ce dont il est question, ce dont nous avons besoin, c’est d’un pôle véritablement politique et démocratique, c’est d’une gauche qui respecte et fait vivre ses engagements d’égalité et de justice, une nouvelle radicalité qui exige la cohésion de l’ensemble de la société en partant de celles et ceux qui sont les plus fragiles, les plus pauvres, les plus précaires, les plus désespérés !
Il faut une vraie gauche, forte, une gauche qui s’attaque réellement aux problèmes de pauvreté, de misère, de chômage, d’urgences, il faut s’engager, faire de la politique autrement pour, ouvrir des perspectives, dégager des alternatives, privilégier la femme et l’homme plutôt que la bourse, les dividendes, le profit, le fric !
Une gauche qui place le débat politique au-delà des questions d’insécurité, qui œuvre à la vraie sécurité, celle de nos vies, de nos attentes, de nos espoirs, de nos rêves, de nos droits.
Il faut redonner du sens, revenir à des valeurs, il faut de vrais engagements, courageux, déterminés, il faut faire face à la politique du Medef, à la logique du capitalisme, à l’arrogance de la droite et des patrons.
Les chômeurs et les précaires ne doivent surtout pas être les électeurs du front national, mais il faut nous écouter, nous entendre, nous donner la parole, et surtout, surtout, il faut tenir vos promesses une fois élu(e)s, Messieurs et Mesdames les candidat(e)s.

Le préalable incontournable à tout projet politique doit être la réponse aux multiples urgences.

Personne ne défendra nos droits, il nous faut prendre toute notre place dans la politique pour la changer si nous pensons qu’elle doit être changée, mais ne surtout pas oublier que tous ceux qui nous veulent abstentionnistes, décident de nos vies, de nos avenirs et que eux ils votent.

La politique c’est nous !


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