
Les conservateurs anglais imposent le travail à deux euros de l’heure. Il faudra balayer les rues, vider les poubelles, aider des associations caritatives sinon les 85 euros mensuels seront supprimés.
Ce n’est pas nouveau, le Danemark et la Suède contraignent les chômeurs sans activité après 4 mois à faire des travaux d’intérêt général du même type que ceux des anglais.
Et les allemands ont le contrat de travail à un euro !
Ne croyons pas que la France est à l’abri : Laurent Wauquiez, de la Droite sociale, remet toujours le couvert sur cette question. Et le patronat est à l’offensive. Il faut dire que dès que pigeons, poussins, plumés couinent un peu, leurs souhaits sont exaucés.
Et maintenant la grande distribution mène, au nom de la liberté, la bataille du travail de nuit, du dimanche, soi-disant pour aider les étudiants.
Mensonge ! C’est un combat idéologique pour casser un peu plus le Code du travail, déréglementer.
Le Medef est en ordre de bataille. Ce qui n’est pas le cas des syndicats de salariés, c’est d’ailleurs très dommageable pour les négociations qui vont s’ouvrir sur l’assurance chômage. Il faut s’attendre à ce que le Medef et les autres patrons exigent une baisse de leurs cotisations et du coup une dégressivité de l’allocation ou une diminution du nombre de mois indemnisés, il n’y a pas des kilomètres.
Parlons autour de nous, aux chômeurs, aux travailleurs à temps partiel, aux stagiaires, bref à tout le monde, de la manif du 7 décembre contre le chômage et la précarité. Soyons nombreux sinon nous serons mis en esclavage, à terme.
Christiane GRAVE
Porte parole de l’APEIS