
Provocations, arbitraire, et mensonges sont les maitres mots des dirigeants du Fouquet’s naturellement repris par les forces de répression !
Des chômeurs auraient volé des petites cuillères, d’autres auraient été violents, toutes les mauvaises excuses sont bonnes pour occulter les raisons de cette action symbolique.
En réalité il a fallu beaucoup d’énergie aux chômeurs pour rester sereins face aux insultes et aux provocations brutales du service de sécurité et de la direction du fameux restaurant.
Un service du midi qui tombe à l’eau, c’est capital et inacceptable pour les possédants, il ne faut jamais rien perdre, c’est ce qui explique surement la hargne des « fouquet’siens ».
Une centaine de chômeurs ont voulu dénoncer leur survie, les urgences permanentes, les tracasseries quotidiennes, la proposition démagogique sur le référendum les concernant et le manque criant d’avenir et d’espoir.
Incapable de créer des emplois et d’offrir des perspectives, Sarkozy et ses amis préfèrent criminaliser les actions pacifiques et tout faire pour culpabiliser les victimes de leur système.
Après de longues heures de contrôle d’identité, parqués dans une cour entourée de barbelés et sous la pluie, les militants chômeurs ont été libérés sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre eux.
Il reste toutefois une accusation de violence légère et de vol en réunion, rien que ça, contre Abdel, militant de l’Apeis.
Nous exigeons l’abandon immédiat de toutes poursuites aussi mensongères qu’infondées contre Abdel et saurons nous mobiliser si ce n’était pas le cas.
Les militants de l’Apeis
www.apeis.org
le 7 mars 2012