
La CFE-CGC a décidé de signer le protocole d’accord
du 22 Décembre 2005.
Nos trois associations de chômeurs se sont présentées, ce matin, en délégation au Siège de la CFE-CGC, afin de faire pression et de faire valoir nos revendications.
Nous avons été reçus par Alain Lecanu, négociateur Unedic. Nous sommes tombés d’accord sur le caractère insatisfaisant et injuste de cette proposition patronale et sur la nécessité d’une remise à plat du système d’indemnisation.
Malgré cela et par manque de courage, la décision de signer a été prise par la Direction de la CFE-CGC.
Alors que le chômage touche de plus en plus de cadres, la CFE-CGC joue objectivement contre ses syndiqués. Contrairement à ce que vont prétendre les signataires de ce protocole, rien n’est réglé :
• la facture globale sera principalement à la charge des salariés en poste ou au chômage
• malgré les engagements des signataires, l’article 15 organise encore un recalcul des droits ouverts. La réduction des droits favorisera la précarisation de l’emploi et de nos vies.
• au vu des élections prud’homales, les 3 signataires sont minoritaires quant à la représentation salariale.
• la convention, à ce jour, n’est pas encore signée et nous exigeons une remise à plat immédiate du système d’indemnisation avec une table ronde réunissant toutes les parties concernées, en particulier, les associations de défense des droits des chômeurs.
AC, APEIS, MNCP