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Quelle Unedic nous voulons !

D’abord sur le système d’indemnisation.

Notre revendication de l’indemnisation décente de toutes les formes de chômage, avec comme référence le SMIC, y compris pour les primo demandeurs d’emplois s’appuie sur trois axes essentiels.

1 / Parce que toutes les études prouvent que les chômeurs les mieux indemnisés sont ceux qui sont les plus près de l’emploi et que cela concourt à lutter efficacement contre la précarisation généralisée et la baisse continue des salaires.

2 / Parce que les salariés paient des cotisations et qu’ils ouvrent ainsi des droits, ne pas les indemniser reviendrait à une forme de racket.

3 / Parce que il est inacceptable que des hommes et des femmes, par centaines de milliers, par millions, doivent survivre sans revenus, avec des minima sociaux ou des allocations chômage qui forcent au recours permanent à l’urgence et qui de fait alimente le désespoir.

Pour ce qui concerne le fonctionnement et le mode de financement, il faut se rendre compte que le système actuel favorise le chômage et la précarité, puisque l’entreprise qui licencie est favorisée par rapport à celle qui maintient des emplois ou embauche, puisque les cotisations sont fixées sur la seule masse salariale.

Il faudrait ne pas baisser les cotisations quand il y a excédents et constituer un fonds de réserve qui permette d’indemniser les chômeurs, qui il faut le rappeler, malgré toutes les campagnes orchestrées par le Medef n’ont pas choisis d’être licenciés et de ne pas retrouver d’emploi.

Il pourrait être instaurer un système de bonus malus en plus de la masse salariale qui pénaliserait de façon dissuasive le recours des entreprises à la précarité, au temps partiel, aux Contrats à Durée Déterminé et aux licenciements.

Et puis il y a les aides et subventions de l’Etat, qui financent les entreprises pour aider l’emploi, pour plusieurs dizaines de milliards d’euros, avec le résultat que l’on sait : Plus 6 % officiellement de chômeurs pour l’année 2003.

Il y a besoin de moyens pour indemniser décemment toutes les formes de chômage, taxons les profits et très lourdement les produits financiers et boursiers.

Ensuite sur la démocratie.

Il est anormal que des syndicats siégeant à l’Unedic refusant de signer la convention d’assurance chômage soit tenus d’en signer les avenants d’application au risque, sinon de se faire exclure du système paritaire de gestion de l’Unedic.

Des syndicats (CFDT, CFTC et CGC) votent dorénavant la plupart du temps, contre les intérêts réels des salariés et des chômeurs, au sempiternel prétexte des équilibres financiers et des dangers que cela représentent.

C’est faux, c’est un prétexte et pas une raison, quand il y a excédents à l’Unedic, on baisse les cotisations, notamment patronales et quand le système est en déficit (déficit organisé) on baisse l’indemnisation des chômeurs.

Afin d’être plus efficace et réellement représentatif, il convient d’élargir la représentation syndicale aux syndicats non confédéraux et interprofessionnels, notamment le Groupe des dix et la FSU.

Au niveau de ce qu’ils représentent réellement les uns et les autres, ce qui est vérifiable a travers les élections professionnels.

La démocratie ne peut être à géométrie variable, les chômeurs se sont donnés des associations, il faut qu’elles siègent à l’Unedic pour représenter avec certains syndicats les victimes de choix économiques.

Il faut que toutes les parties prenantes soient représentées à l’Unedic, et pour cela il convient d’aller vers une gestion quadripartite ; Syndicats, Patronat, associations de chômeurs et Etat dans un système unifié.


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