
Depuis hier mercredi 20 juin, des militants de l’APEIS occupent un appartement à Vincennes, 30, avenue Anatole France suite à l’expulsion mardi 19 de M. Joseph C. chômeur et R’miste.
C’est bel et bien en France, puissance mondiale parmi les plus riches, c’est bel et bien sous le gouvernement Jospin, c’est bel et bien maintenant alors qu’il existe une loi contre les exclusions, c’est bel et bien légal dans le cadre du droit du plus fort, donc du plus riche.
L’APEIS maintient que cette légalité n’a pas valeur de légitimité, foutre à la rue un homme de 54 ans qui a travaillé et donc cotisé 39 ans, en faire par force un individu sans domicile fixe c’est une fois de plus prendre le problème par le mauvais bout, celui qui apparaît dorénavant comme normal, faire payer aux pauvres leur pauvreté.
Que M. Joseph C. soit un citoyen exemplaire, avec une réelle vie sociale n’y change rien, hors l’argent point de salut, c’est le libéralisme dans toute sa réalité, dans toute son horreur, dans toute sa froideur.
La préfecture alertée dés que nous avons pris possession de l’appartement de M. Joseph C. afin de lui éviter de dormir une nuit de plus dans sa voiture, n’a pour l’instant donnée aucun signe de vie.
L’assistance et la charité ne sont jamais la solution, c’est en terme de droit que les questions doivent être posées, il faut tout de suite, en urgence, attribuer un logement digne et décent à M. Joseph C.