
Depuis le 1er janvier, près de 200.000 chômeurs n’ont plus les allocations auxquelles ils avaient droit, pour lesquelles ils avaient cotisé et au total ce sont 856.700 chômeurs qui d’ici fin 2005 se verront ainsi racketter par les patrons du MEDEF.
Quand on tombe au chômage, on pense tous (tes) qu’on va s’en sortir, que ce n’est qu’une parenthèse, que notre savoir - faire, notre expérience, nos compétences, notre utilité sociale (que nous avons parfois prouvée pendant des années) vont nous faire retrouver un emploi.
Quand on termine des études, parfois longues, qui souvent représentent des sacrifices et beaucoup de travail, on pense tous (tes) qu’on va relativement vite trouver un emploi où nos acquis seront utiles.
Quand on s’inscrit au chômage après une scolarité chaotique parce que l’on pense que les études ne servent à rien et que, au niveau individuel, notre détermination à nous en sortir fera que nous nous en sortirons.
Mais il ne faut surtout pas se culpabiliser, nos compétences et connaissances n’ont rien à voir avec le fait que nous nous retrouvions au chômage. Si nous sommes au chômage c’est parce que les patrons et les actionnaires le décident pour faire toujours plus de profits.
Pour faire baisser le coût du travail, ils cassent les protections sociales les unes après les autres : retraite, sécurité sociale, durée du temps de travail et enfin indemnisation chômage-comme si on choisissait de ne plus avoir d’emploi ?
Ils modifient les conditions d’accès et la durée de l’ASS (Allocation Spécifique de Solidarité) et instaurent le RMA qui n’est rien d’autre qu’une forme de travail obligatoire pour fournir de la main d’œuvre quasi - gratuite aux patrons.
Dans la dernière période, nous avons manifesté, occupé ASSEDIC et ANPE, distribué des dizaines de milliers de tracts. Nous continuerons, mais la seule possibilité c’est d’être nombreux, notre seule force est l’action collective.
Nous allons également devant les tribunaux et portons plainte, pour entre autre, rupture de contrat, le fameux PARE, nous ne voulons pas lâcher l’affaire, nous laisser voler sans rien dire, nous laisser crever sans nous battre !
Si vous êtes privé de vos allocations, de vos droits, et si vous voulez avec nous porter plainte, n’hésitez pas à nous contacter.
PERMANENCE JURIDIQUE TOUS LES MARDIS APRES MIDI AU SIEGE DE L’APEIS
27, av. M. Robespierre à Vitry sur Seine