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APEIS
NE LES LAISSONS PAS FAIRE !
30 janvier 2009

Les actionnaires des entreprises du CAC 40 se sont partagés 100 milliards d’euros de bénéfices pour l’année 2008

On ne peut plus compter les stocks options, jetons de présence, défraiements, remboursements et autres avantages directs et indirects sans se retrouver avec un énorme mal de crâne.

Mal de crâne également, comme une gigantesque gueule de bois, pour les 2000 salariés supplémentaires qui se retrouvent, chaque jour, au chômage, mal de crâne encore pour les plus de deux millions de femmes et d’hommes déjà plongés dans le gouffre du chômage.

Mal de crâne toujours pour celles et ceux qui survivent « grâce » à de petits boulots et des conditions de travail dégradées avec des salaires indécents.

Il est temps, plus que temps, vital, nécessaire, indispensable de faire changer la douleur de camp et pas question de panser sans soigner car en cette année 2008, il est mort, en moyenne, une femme ou un homme sans domicile chaque jour. Des familles explosent, le taux de suicide suit de près la courbe des bénéfices du CAC 40 et des licenciements.
Les prisons débordent comme dans le principe des vases communicants, moins d’emplois, moins de revenus et plus de répression, d’enfermement des pauvres et là également le nombre de suicides est en très forte augmentation.
Parisot, les grands patrons et le MEDEF en ont rêvé, Sarkozy, Fillon et leurs sbires répondent à leurs souhaits. Au-delà de l’espéré, voire au-delà du possible, car si pour « ces gens là » les victimes de leurs choix sont transparents, ils sont pourtant bien réels, ce sont des corps en souffrance, torturés, qui se retrouvent parfois sans avenir, souvent sans espoir.

Des milliards et des milliards d’euros pour « sauver » l’économie et dans le même temps, des grands patrons et des actionnaires qui vont se partager un tas de pognon, de notre pognon, celui de nos impôts et taxes, car c’est de là que vient l’argent donné par l’Etat, en plus de ce qu’ils nous piquent déjà en exploitant notre travail.
Pas d’argent pour les salaires, pas d’argent pour les chômeurs, pas d’argent pour les situations d’urgence, pas d’argent pour l’école et l’éducation, pas d’argent pour les hôpitaux et la santé, pas d’argent sauf pour les riches. Vous savez ceux qui sont de plus en plus riches.
Il est temps de remettre les choses en place ! Plus que temps même car pendant ce temps, là, maintenant, tout de suite, on en crève de leurs choix et de leur politique pour les nantis.

La manif d’hier est une excellente chose, car même si personne n’en parle jamais, il y à des milliers de salariés, de femmes et d’hommes, qui chaque jour, luttent, occupent, revendiquent, ne laisse pas faire, nous devons continuer !
Villejuif le 30 janvier 2009.

Philippe Villechalane
Porte parole de l’APEIS


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