
Dans notre pays, sur notre continent, sur notre planète il existe les moyens pour que chacune et chacun VIVE, il est temps de prendre des mesures qui permettent de rompre avec la sauvagerie, la barbarie, la logique du plus fort, du plus riche, du plus féroce, il est temps d’exiger de vivre au maxima !
Quand nous sommes au chômage, quand les patrons nous licencient pour parfois faire encore plus de profits, quand nous nous retrouvons sans place ni rôle, nous exigeons une indemnité qui maintienne notre niveau de revenu.
La preuve est faîte qu’un chômeur bien indemnisé garde le plus de chances de retrouver un emploi dans de bonnes conditions, alors que la pauvreté, les difficultés et les pathologies qui en résultent nous éloignent sans cesse d’un éventuel retour à l’emploi et surtout du droit de vivre dignement.
Une indemnisation décente de toutes les formes de chômage dans un système unique et unifié, permettrait de rompre avec la logique d’exclusion, de domination, de précarisation, avec la sauvagerie qui éjecte, exclu, ignore, méprise, stigmatise, nous exigeons le maintien de notre revenu quand nous sommes mis au chômage.
Marre du racket qui consiste à encaisser les cotisations obligatoires et qui ne permet pourtant pas d’avoir droit à indemnisation quand le besoin s’en fait malheureusement sentir.
Il faut revoir le système, il faut baser les cotisations sur une péréquation qui ne prenne pas en compte que la masse salariale mais qui fasse aussi payer les profits, les licenciements, le recours à la précarité.
Il convient de remettre à l’endroit ce qui fonctionne à l’envers, aujourd’hui le patron qui licencie et qui précarise est favorisé par rapport à celui qui crée des emplois ne serait-ce que dans le système de cotisation qui basé sur la masse salariale pénalise celui qui embauche.
40 % des chômeurs sont indemnisés, des indemnités trop souvent sous le seuil de pauvreté, les radiations ont augmenté de 58 % sur un an, les contrôles sont incessants, la vie des chômeurs et des chômeuses est un véritable parcours du combattant.
Nous savons que du mauvais niveau d’indemnisation des chômeurs, découle d’une part l’état dramatique de pauvreté d’une partie de notre population, et d’autre part le niveau des salaires dont la tendance est à la baisse.
Le tout pèse considérablement sur les protections sociales, sur les conditions de revenus des chômeurs, des précaires, des salariés, des retraités.
En décembre prochain la convention de l’assurance chômage va être renégocier, au vu des mauvais résultats des chiffres du chômage (en partie du au PARE) et du déficit de l’Unedic qui va en découler, il y à de fortes chances que la dégressivité qui agit comme un compte à rebours vers plus de pauvreté soit réactivé.
Tout est possible, tout dépend de nous !