
Le gouvernement de droite s’appuyant sur un réel malaise pour des millions de familles et sur un véritable sentiment d’insécurité sociale met en place des mesures de répression qui vont toucher les plus pauvres, les plus précaires, les plus fragiles, les moins protégés.
Il ne s’agit ni plus ni moins d’une guerre aux pauvres, comme si on était responsable de notre situation, comme si on avait décidé de se faire licencier ou de n’avoir jamais trouver de boulot, comme si on était heureux, presque des profiteurs de survivre avec le RMI, l’API, le minimum vieillesse ou l’AAH…
Ce gouvernement vient de décider, grâce à la pression des associations de chômeurs de donner une prime de 1000 F, c’est un premier pas mais c’est largement insuffisant au vu des besoins, d’autant qu’elle ne concerne qu’une partie des chômeurs.
C’est dégueulasse ! Alors qu’a un bout de la chaîne tout est possible ; luxe indécent et gaspillage sans limites, à l’autre bout on crève de manquer de tout y compris du nécessaire et même de l’essentiel.
Ce n’est pas le hasard, il n’y à pas de fatalité, pour que certains puissent être aussi riches, il faut qu’il y en ait de plus en plus qui soient eux de plus en plus pauvres, c’est la logique de ceux qui tiennent le manche, c’est la logique du capitalisme.
En cette fin d’année, ils vont renégocier sans nous, chômeurs et précaires la convention de l’assurance chômage, ils vont allonger le délai de carence, baisser le taux de calcul de l’indemnisation et réactiver la dégressivité de nos allocations, ne laissons pas faire !
Car de l’indemnisation du chômage dépend toute la protection sociale, des chômeurs y compris au travers les minima sociaux, mais aussi des salariés et des retraités, après avoir supprimer le fonds social des Assedic qui permettait de garder la tête hors de l’eau, ils ont institués le PARE (Plan d’Aide au Retour à l’Emploi) avec comme résultat encore plus de chômeurs et des contrôles et des radiations sans précédent.
Nous exigeons :
• A défaut d’avoir un emploi correct, une indemnisation décente de toutes les formes de chômage avec comme référence le SMIC !
• Des revenus qui ne baissent pas quand on se retrouve au chômage !
• Des maxima car personne ne peut vivre à minima !
• D’être reçus et entendus partout où se décide notre sort et notre avenir !
• Que les moyens soient pris là où ils existent ; sur les profits et la taxation des licenciements et du recours à la précarité !
Ensemble, imaginons de nouvelles solidarités, gagnons de nouveaux droits et une réelle égalité !!!
Rassemblement le 19 décembre 2002, à partir de 11 h, devant le Medef, rue Pierre 1er de Serbie, métro Iena