
Acharnement sans précédent contre les chômeurs, les précaires et les salariés, la guerre est ouverte contre les pauvres et les travailleurs !
Le MEDEF de Seillière et le gouvernement de Raffarin et vice versa sont main dans la main pour piquer le peu qui reste dans la poche des chômeurs et des salariés.
Les mesures terribles se succèdent ; réduction arbitraire de la durée d’indemnisation pour 856.700 chômeurs ( nous envisageons de porter plainte pour rupture de contrat, le PARE), basculement de l’ASS au RMI pour prés de 150.000 chômeurs et mise en place du travail obligatoire avec le RMA.
L’indemnisation des chômeurs n’est pas un cadeau, c’est un droit, quand on travaille, on cotise et on ouvre ainsi des droits, que les patrons et malheureusement la CFDT, la CFTC et la CGC jettent aujourd’hui à la poubelle.
La volonté du patronat et de Raffarin est de faire encore et toujours baisser le coût du travail et de casser systématiquement les acquis sociaux, toujours arrachés de haute lutte.
Il faut répondre au niveau des attaques, les chômeurs avec leurs associations se mobilisent, ils ont distribués des dizaines de milliers de tracts, occupés des ASSEDIC et des chambres patronales, collés des affiches, fais des réunions et des assemblées d’information.
La question de l’indemnisation des chômeurs ne concerne pas que les chômeurs, les salariés doivent être avec nous dans cette bagarre, pas seulement par solidarité, nos intérêts sont les mêmes puisque la logique qui tape sur les chômeurs, les retraites, la sécurité sociale est identique.
Il n’y a pas d’un côté les salariés et de l’autre les chômeurs malgré tout ce qui est fait pour nous le faire croire, c’est si vrai que la précarité devient la norme en matière d’emploi, les protections et les garanties sociales volent en éclat les unes après les autres.
C’est si vrai qu’il y a aujourd’hui 20 % de français sous le seuil de pauvreté, ce n’est donc pas que des chômeurs qui sont concernés, il y a 3 personnes sans domicile fixe sur 10 qui travaillent et en moyenne 32 h par semaine, il y a 3, 4 millions de travailleurs qui touchent moins que le SMIC.
Un seul but dans cette offensive, faire monter les profits et les bénéfices des actionnaires, la question n’est pas, loin s’en faut le manque de richesses mais bel et bien la répartition des immenses richesses produites.
Ils jouent sur la division, sur les difficultés quotidiennes des uns et des autres, sur la souffrance, avec ou sans emploi, sur le manque de perspective, sur la fatalité et pourtant il n’y a pas d’autre alternative que de se regrouper, de faire nombre, de créer un rapport de force, d’être solidaires, d’affirmer ensemble que nous n’acceptons pas d’être condamnés.
Tous, ensemble, chômeurs, précaires, salariés, citoyens, participons à la manifestation nationale contre le chômage et la précarité le 6 décembre prochain a Paris, la présence de tous et donc de chacune et de chacun est indispensable.
24 octobre 2003