
Les 35 H, les postiers, les enseignants, les cheminots, les fonctionnaires, les chômeurs, les plans dits sociaux, les manifestations se succèdent tant les coups du gouvernement Raffarin sont violents.
Borloo institutionnalise la précarité et la pauvreté avec son plan de cohésion sociale, Gaymard choisit de subventionner les patrons, Douste Blazy fait payer les malades et tous veulent casser les acquis des salariés, 35 H compris pour faire baisser le coût du travail et comme dans des vases communicants faire plus de profits, ils disent tout est possible, ce qui se traduit par tout est permis.
L’Apeis revendique non seulement le maintien des 35 h mais même les 32 H pour créer les emplois dont nous avons besoin individuellement et collectivement pour une véritable cohésion sociale.
De la même façon nous souhaitons que les services publics continuent de jouer leur rôle et se développent dans l’égalité de traitement des citoyens, même si force est de constater que des quartiers entiers sont oubliés par l’Etat, encore une fois par souci de rentabilité.
Tout, absolument tout doit rapporter, La poste et EDF, la santé et les hôpitaux, l’enseignement et la formation professionnelle, la justice et jusqu’aux prisons qui sont dorénavant privatisées, il n’y a pas de petits profits, le peu qu’il nous reste les intéressent.
Ce qu’ils veulent c’est faire régner la loi du plus fort, donc du plus riche, ils ne veulent surtout pas d’une société cohérente basée sur le droit, le respect et l’égalité, qui permette à chacune et à chacun d’avoir un emploi décent, un logement, un revenu, de l’avenir et des perspectives.
Parce que dans le même temps où on ne cesse de taper sur les salariés, avec ou sans emploi, le patron de Vivendi gagne 23 millions d’euros par an, celui de Dassault 22 millions et celui de l’Oréal plus de 20 millions et les patrons dont les entreprises le CAC 40 ont vus leurs salaires augmenter, en moyenne de 10, 3 %.
Il n’y a pas plus de crise que de fatalité, « les recalculés ont gagnés » il s’agit seulement d’une logique, celle d’un capitalisme de plus en plus sauvage, qui bafoue les droits et peu leur importe les conséquences pour les hommes et les femmes qu’ils exploitent.
Rendez vous des chômeurs et des précaires le 5 février à 13 H30, métro filles du calvaire.
Un emploi, c’est un droit ! Un revenu c’est un du !