Suite à notre demande de participer au sommet pour l’emploi, nous avons été reçus cet après midi au Ministère pour l’emploi, même si nous regrettons de ne pas être au sommet social pour représenter les chômeurs, nous nous félicitons de cet entretien.
Nous avons attiré l’attention sur la terrible situation des chômeurs et des précaires.
Nous avons demandé une indemnisation décente de toutes les formes de chômage, à défaut d’avoir un emploi stable et correctement rémunéré.
Nous avons proposé des formes de financement du chômage qui ne soit pas seulement basé sur la masse salariale, ce qui pénalise les entreprises qui créent ou maintiennent des emplois, mais aussi sur les profits, bénéfices et produits financiers des entreprises ainsi que sur les dividendes des actionnaires.
Nous avons dit que la question de la formation n’est pas essentielle, quand des centaines de milliers de chômeurs le sont déjà formés et que certains sont même surdiplômés, que le problème principal est le manque d’emploi, et que nous serons vigilants sur le fait que les chômeurs en ASS ne soient pas basculés au RSA à l’issue d’une éventuelle formation.
Enfin nous avons demandé que cesse les radiations, les convocations abusives et le contrôle systématique des chômeurs et exigé des moyens humains et matériels afin que Pôle-emploi puisse remplir son rôle, à savoir chercher des emplois et à a accompagner les chômeurs dans leurs différentes démarches.
Dans le même temps ou nous étions reçus, des collectifs de chômeurs et de précaires tentaient d’occuper des antennes de Pôle-emploi, avec plus ou moins de réussite, car les forces de l’ordre étaient bien souvent présentes.
Malgré, ces échanges, ce qui ressort c’est que nous ne sommes pas dans la même histoire, ils ont choisit leur camp, celui des patrons et des actionnaires, nous avons choisit le notre celui des salariés, des chômeurs et des précaires.
Villejuif le 17 janvier 2012
Philippe Villechalane
Porte parole de l’Apeis
