
Le chômage a augmenté de 0, 8 % en décembre, soit officiellement 17.700 chômeurs de plus, sur l’année 2002 l’augmentation atteint les 5 % ce qui représente 100.000 hommes et femmes de plus au chômage.
Et au regard de la politique du gouvernement Raffarin Fillon qui permettent tous les licenciements cela ne risque pas de s’améliorer avec Metaleurop, les houillères de Provence, Air Liberté, Péchiney, Giat industrie, etc .
Il est plus que temps d’interdire les licenciements quand les entreprises font du profit !
Il ne faut pas accepter que Moulinex qui touche 50 millions d’euros de subventions publiques licencie 3000 personnes, que Philips qui touche 13 milliards d’euros de fonds publiques licencie 1000 salariés.
Il ne faut pas que le gouvernement Raffarin soit aux ordres du patronat, du MEDEF et de Ernest Antoine Seilliere, il doit travailler à la cohésion de l’ensemble de la société.
A cause des dernières négociations de l’assurance chômage, les conditions d’accès à l’indemnisation sont durcies, le montant et la durée de l’indemnisation sont revues à la baisse, a cause du PARE, les radiations ont explosées.
Il faut rappeler au moment ou le chômage dépasse 9, 1 % de la population active et concerne officiellement près de 2.400.000 hommes et femmes, que seulement 42 % sont indemnisés par les ASSEDIC pour un montant, en moyenne de moins de 600 euros.
Pour notre part nous comptabilisons près de 4.800.000 chômeurs, il suffit d’ajouter au chiffre officiel les 250.000 chômeurs d’outre-mer, les dispensés de recherche d’emploi, les chômeurs malades, les en préretraite, les indisponibles, celles et ceux inscrits dans une catégorie non comptabilisée, les CES, les CEC, les temps partiel contraint.
Ce n’est certainement pas en multipliant les CES, les CEC, les contrats jeunes et bientôt le RMA (Revenu Minimum d’Activité) qui n’ont d’autres objectifs que de faire baisser le coût du travail et de remettre en cause systématiquement les acquis sociaux des salariés en faisant voler en éclat le SMIC et toutes les protections des salariés que nous sortirons de l’ornière dans laquelle nous nous trouvons à cause des dégâts du libéralisme dictés par quelques actionnaires.
30 Janvier 2003