
Vous aurez remarquer comme il fait froid tôt dans la saison, vous savez que même bien couvert, avec les chaussettes qu’il faut, des pulls et le blouson adéquat, comme il fait vif, comme ça coupe comme on à hâte d’arriver à la maison ou même au boulot afin de profiter d’une torpeur bien méritée.
Dans le même temps des femmes et des hommes sans domicile fixe meurent les uns après les autres, parce qu’il n’y à pas de boulot et pas de maison et vice versa.
Il faut un plan d’urgence, d’extrême urgence et pas pour enfermer celles et ceux qui ont perdus beaucoup jusqu’à l’intimité et le repli d’un domicile.
Ca palabre, partout, pour savoir s’il faut forcer les femmes et les hommes sans domicile fixe à intégrer les centres d’hébergements, savoir aussi s’ils ont tous les moyens de la réflexion, s’ils ont le discernement qui permet de choisir, que tous ces palabreurs aillent se faire dorer.
Avant toute autre chose, il faut savoir que des places d’hébergements il en manque par milliers, que les conditions et la qualité de certains accueils sont déplorables, d’autres dégradants, si vous ne le croyez pas, essayez de faire le 115 un de ces soirs et vous serez édifiés.
Qu’ils fassent en sorte que personne ne soit privé d’un toit, que personne ne soit en état de survie, que pas un salarié ne soit licencié pour faire remonter les profits, que pas un seul chômeur ne soit pas ou mal indemnisé, mais ça c’est tellement compliqué tant il faut s’attaquer au système actuel, capitaliste, cruel, sanguinaire.
En octobre il y à officiellement 46 000 chômeurs de plus, la barre symbolique des deux millions est de nouveau franchie, sans cynisme, posons nous la question, sur ces 46 000 chômeurs supplémentaires, combien se retrouveront un jour sans domicile fixe, car oui il y a un lien et direct.
Mais les affaires continuent, les « traders » Etats Uniens sont en train de se partager 30 milliards, les salaires des grands patrons français sont encore, comme tous les ans en augmentation.
Embarrasser la voie publique, c’est pourquoi le DAL est condamner, lourdement à 12 000 euros d’amende, parce que ils avaient monté des tentes dans le seul but d’attirer l’attention sur les mal logés, voilà une des réponses à la pauvreté, à la misère, au désespoir, culpabiliser et faire payer les victimes.
Ne laissons pas faire, chacune et chacun est concerné par les licenciements, les bas salaires, le chômage, les pauvres qui meurent dans la rue, le manque d’avenir et l’absence de perspectives, il n’y à pas de fatalité, c’est ce que nous pouvons et devons décider.
Manifestation contre le chômage et la précarité, pour la justice sociale, le samedi 6 décembre 14 H – Stalingrad.
Villejuif le 28 novembre 2008-11-29
Philippe Villechalane
Porte parole de l’APEIS