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L’Humanité (l’invité de la semaine) - Nous sommes têtus !

Ouahou ! On m’a demandé d’être l’invité de la semaine dans l’Huma, alors je sais que c’est cinq jours et tant de signes par jour, la raison et le souci d’efficacité devraient être de me décider sur cinq thèmes et de tenter de les développer au mieux. Alors, le chômage, la précarité, la pauvreté, les licenciements, le logement, les sans-papiers, ça fait déjà six ça.

Et les banlieues, les jeunes, la discrimination, les expulsions, le système de protection sociale, l’égalité, la prison, l’insécurité, le droit de vote des travailleurs étrangers, les quartiers populaires, les femmes et les hommes sans domicile fixe, les conditions de travail, les élections, la justice, l’éducation, la recherche, la démocratie, la citoyenneté et le reste je n’en parle pas ? Je vais donc commencer par un thème qui n’en est pas un mais qui finalement les détermine tous plus ou moins : la manifestation contre le chômage et la précarité et pour la justice sociale qui s’est déroulée avant-hier, samedi 2 décembre.

5 000 manifestants au moins pour cette manifestation qui se tient maintenant depuis quatre ans, le premier samedi de décembre. Mieux que l’année dernière et ce n’est qu’un début, nous serons quelques milliers de plus l’année prochaine, parce que l’urgence c’est tout de suite, que nos vies c’est maintenant que nous les vivons.

Donc sans être un succès remarquable, c’était une belle manif qui laisse la possibilité de réussir les prochaines et dans la situation politique, économique et sociale actuelle c’est déjà pas mal. Ce qui est remarquable pourtant c’est l’absence quasi totale, mis à part quelques individus de toutes les organisations politiques dites de gauche, des cinq confédérations syndicales.

Et c’est bien étrange, pour ne pas dire plus, que ces organisations qui disent vouloir changer la vie et parfois même le monde, soient complètement invisibles quand se manifestent les premières victimes du système qu’ils veulent ou disent combattre.

Encore plus quand ces dites confédérations siègent à l’UNEDIC pour représenter les chômeurs. Et que dire pour les partis politiques de gauche qui vont solliciter nos voix au moment de l’élection présidentielle, qui semblent accaparer toutes les attentions, avec pour beaucoup d’entre elles le chômage comme coeur de cible, puisque première préoccupation.

Pourquoi s’intéresse-t-on tellement au chômage et si peu aux chômeurs ? Pourquoi les partis politiques de gauche et les confédérations syndicales sont-ils présents sur l’emploi et pas sur le chômage ? Eh bien, pour le savoir vous devrez acheter l’Huma de demain.

Allez, bonne journée !


Le Web de l’Humanité : Philippe Villechalanne Président de l’Association pour l’emploi, la formation, la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires (APEIS). - Article paru le 4 décembre 2006

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