
Manifestons samedi 11 mars , à 14h place du Chatelet
Cette année encore, à partir du 15 mars, des milliers de ménages vont être jetés à la rue par la force, et près de 140 000 autres vont recevoir un jugement d’expulsion.
La situation se dégrade car les loyers n’ont jamais été aussi élevés, les locataires ne peuvent plus suivre, d’autant que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage progressent. Pourtant le gouvernement continue à favoriserr les propriétaires bailleurs privés.
Les spéculateurs aussi expulsent massivement, pour congés, lors de ventes à la découpe, ou lorsque les locataires ont un statut précaire.
Cherchant à mettre sur le dos des victimes, les incendies meurtriers de 2005 à Paris, Sarkozy avec l’appui du gouvernement, s’est lancé en septembre dans la chasse aux squatters et aux mal-logés. La mobilisation croissante des expulsés, du voisinage et des organisations solidaires l’ont contraint à renoncer et a conduit au relogement de la plupart des expulsés.
L’expulsion est une violence qui jette les gens dans la spirale de l’exclusion et de la grande précarité, c’est injuste alors que notre pays n’a jamais été aussi riche.
Nous appelons à faire échec aux expulsions, dans les quartiers,
Il est toujours possible de lutter pour rester dans les lieux, ou être relogé décemment, même après l’expulsion.
• Pour l’arrêt immédiat des expulsions, et le relogement
• Pour la construction massive de vrais logements sociaux et la mobilisation dans ce but de tous les patrimoines fonciers et immobiliers publics, dont ceux de l’Etat.
• Pour le gel des loyers et des charges, et la revalorisation des allocations logement
• Pour la réquisition et la réhabilitation des logements vacants, pour enrayer la spéculation immobilière, foncière et les ventes à la découpe, pour le relogement immédiat des habitants d’immeubles et locaux dangereux et insalubres .
• Contre la marchandisation du logement social : gel des démolitions, arrêt de la vente des logements sociaux, blocage de la déréglementation des loyers HLM, de la remise en cause des modes de financement (livret A), arrêt de la privatisation des bailleurs sociaux, de la mise en cause du statut des HLM et de leurs locataires, retour à la vocation sociale de tous les logements publics (SCIC..).
• Pour la création d’un service public du logement, géré démocratiquement, disposant de financements prioritaires de l’Etat, pour loger chacun et chacune décemment, assurant la mise en œuvre du Droit au logement.
•Pour la mise en place d’un droit au logement opposable, pour tous, engageant la responsabilité de l’Etat