
Il est temps, plus que temps, urgent même que les français prennent enfin la mesure de l’état du pays, de son rôle et de sa politique tant nationale qu’internationale.
Tunisie et Egypte aujourd’hui, Algérie, Yémen et Jordanie demain montrent l’exemple, celui du refus de la fatalité, des révolutions sociales, politiques, démocratiques et solidaires.
Nous saluons avec force la lutte de toutes ces femmes, de tous ces hommes, de ces peuples qui osent malgré les répressions féroces de la part des dictatures relever la tête, exiger des droits.
Ici nous venons de passer le cap des 4 millions de chômeurs (officiels), en réalité c’est près de 6 millions et autant de précaires, et plus encore de salariés pauvres, avec ce que cela signifie en terme de mal logés, de non accès à la santé, de retraites peau de chagrin.
Et puis ça grince terriblement dans l’éducation nationale, les hôpitaux, la justice, la recherche, les services publics sont plus que malmenés, tous les moyens sont réservés au maintien et au développement des privilèges contre l’intérêt du plus grand nombre.
Les victimes de leur politique ne se comptent plus, la révolte doit gronder, les barbaries doivent être combattues, comme chacun nous voyons les choses de notre fenêtre, alors si on commençait par ne pas accepter le chômage, la pauvreté et la misère qui s’y rattache, nous pourrions recréer de cet indispensable espoir qui manque tant.
Nous pourrions commencer à ré enchanter le monde et il en a bien besoin !
Philippe VIllechalane
Villejuif le 09 février 2011.