
Chaque année comme le muguet notre tract s’intitule : Faîtes du travail et nous ne voyons pas venir grand chose en matière d’emploi stable et correctement rémunéré.
Nous assistons au contraire à une dégradation permanente des conditions de travail, au développement de la précarité ainsi qu’a l’insuffisance des revenus que l’on serait en droit d’attendre d’un emploi et donc de la production de richesses dont certains, toujours les mêmes tirent des profits, parfois considérables.
En 2006 les 40 entreprises du CAC 40 se sont partagées plus de 74 milliards de bénéfices nets, mais ce n’est pas tout, les 40 dirigeants de ces mêmes entreprises se sont eux partagés en salaires, avantages en nature et en jetons de présence plus de 88 millions d’euros.
Il faut savoir quand il y à 5 millions de chômeurs réels malgré les radiations et les non comptabilisés que certains salaires de ces grands patrons ont augmentés de 119, 3 %, de 59 , 7 %, de 54, 2 %.
Savoir également que quand il y a 7 millions de travailleurs pauvres, un de ces patrons touche plus de 4 millions, que 7 touchent plus de 3 millions, 15 plus de 2 millions et 13 plus d’1 million.
Il n’y a donc aucune fatalité, aucun appauvrissement sauf pour les salariés et les chômeurs, jamais la société n’a été si riche mais jamais les richesses n’ont été autant confisquées par quelques exploiteurs.
C’est le principe des vases communicants certains de plus en plus riche et l’immense majorité de plus en plus pauvre.
Il ne faut pas accepter l’inacceptable, il faut se battre, exiger, s’organiser, s’indigner, revendiquer, ne pas laisser faire quand tant d’injustices et de vies en miettes sont le quotidien de millions et de millions d’entre nous.
Comme Kadidja, militante de l’APEIS qui est aujourd’hui poursuivie et qui risque cinq années d’emprisonnement et 18 000 euros d’amendes parce justement elle n’a pas accépté l’inacceptable en s’opposant à l’expulsion d’un jeune sans papier ; Issa.
Signer et faîtes circuler la pétition en ligne sur le site www.apeis.org.
En attendant que chacune et chacun ait un emploi stable et correctement rémunéré nous exigeons l’indemnisation décente de toutes les formes de chômage sur la base du SMIC et pour le financement nous revendiquons de faire payer les cotisations aussi sur les profits des entreprises et en fonction du recours à la précarité ou pas.
Rendez vous le 1er mai à 14 H 30 Place de la République devant Habitat