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Edito : les affameurs

Ils nous ont faits sourire au Medef cet hiver, l’air rougeaud, canotier sur la tête, un baron sur son perchoir perché, vociférant, méprisant ! C’était nouveau, on ne les a pas pris très au sérieux, Kessler on n’en parlait pas encore.
Pourtant, le Medef , syndicat des patrons, n’a qu’une ambition : continuer encore et toujours à augmenter ses marges bénéficiaires, à faire exploser les dividendes, « le fric pour le fric ». La bourse déborde, il change la bourse. De la situation de l’emploi, des salariés, des chômeurs il s’en fout. Le Medef ne fait pas de social, il fait du chiffre… Mais au Medef , on manie aussi les concepts ; liberté, flexibilité, mobilité, contraintes… Le Medef rêve à un pays qu’il dirigerait, qu’il penserait. Le Medef n’est ni à droite, ni à gauche, il veut régenter, décider de tout et pour tous.
C’est ça son entreprise de refondation sociale ! La crise a engraissé les patrons, la reprise, si elle se confirme, doit leur rapporter. Eux, la négociation, ils n’en veulent pas. Ce qu’ils veulent, c’est tout et le reste…Le Medef ne partage pas, c’est un principe fondateur génétiquement vérifiable… Lorsque le Medef parle, il dégueule… sus aux faux chômeurs, aux professionnels de l’aide sociale, aux ratés, aux paumés : au boulot à tout prix et surtout à n’importe quel prix.
Le Medef est moderne et dynamique, chacun est libre, alors, chacun pour soi… Il n’a que faire des statuts, des allocations, des droits. Il n’est point besoin de protection en ce nouveau millénaire mais de souplesse, rien que de souplesse.
Le Medef a des amis, Notat en particulier, la CFDT en général, la CFTC qui se dandine… et puis des intellos, philosophos-démagos qui viennent goûter les petits plats. Gluksman avait grand faim, il adore ce genre de soupe. Le Medef aime faire la cuisine, ses mets ont un goût déjà connu : exploitation, surexploitation, profits, chômage, avec un zest d’arbitraire. Ce sont des recettes vieilles comme lui. Il s’avère que, majoritairement, dans ce pays ce que nous aimons, c’est la « bonne bouffe », elle a un goût de partage des richesses, de travail épanouissant, de droits, de salaires dignes de ce nom.


Le Medef est boulimique ; tôt ou tard, nous lui rappelerons les ingrédients et les saveurs d’un plat de résistance connu et apprécié : la lutte des classes.

Malika Zediri

Sommaire

Edito : LES AFFAMEURS.

Page 2 :
Faim de droits. Hé au fait, l’urgence, c’est tout de suite !!!
Quand le moindre mal ne fonctionne même pas.

Page 3 :
PAROLES DE CHOMEURS « Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est qu’au niveau des salariés, les associations de chômeurs font peur. Ils se rendent pas compte que tout ce qu’on essaie de défendre, quelque part, c’est leur salaire »

Page 4 :
L’explosion de la précarité. Après une succession d’actions dans les ANPE et les ASSEDIC, Les chômeurs avaient rendez-vous place de la république, le 20 mai, pour exiger l’indemnisation de toutes les formes de chômage.

Page 5 :
Parce que la France est riche…

Page 6-7-8 :
Pendant les négociations, la bagarre continue. A l’offensive devant l’unedic, le Medef, les assedic ou les ANPE, les chômeurs luttent et posent les vraies questions.
Galerie de photos.

Page 9 :
Paroles d’occupation de l’Unedic. Se battre contre les injustices.

Page 10 :
Un travail pour chacun. Quel est le coût réel du chômage pour notre société ?
Mondialisation et déréglementation du travail.

Page 11 :
Page image.

Page 12 :
Tribune libre : Femmes solidaires. Toutes ensembles.
la vie des comités locaux.


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