Assez de mépris
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CONTRATS PRECAIRES, EMPLOIS BIDONS ! ASSEZ ! D’AUTRES SOLUTIONS EXISTENT ! (Apeis Limoge)
7 mars 2006

Depuis plus de 20 ans, le libéralisme, le grand patronat et les mouvements qui les servent ne cessent de précariser toujours plus les français, toujours plus de chômage et de misère pour unique avenir.
Savez vous qu’il existe plus de 20 contrats précaires : les CPE, CNE, CJE, CES, CDD, CEC, CI-RMA, CIE, CDD Senior, CTP, CA, CAE, Civis, CA, CEJ, CP, SIFE, SAFPE, SFC, Mission d’intérim et aussi les ACCE, ADE, AHCR, AEZR, AEDOM, AEZFU, ACSBS, et pourtant le nombre de chômage ne diminue pas. Que cachent ces nouveaux contrats précaires.

RMA : En association avec conseils généraux, employeur reçoit 1 aide de 425 Euros, exonération des charges patronales, 6 mois minimum.

CJE : 16 à 23 ans pas de bac, les salariés ne sont pas pris en compte dans les effectifs des entreprises.

CPE : Indemnités de 490 euros en cas de licenciement pendant 6 mois maximum sinon aucun droit n’est ouvert aux Assedic.

Des dizaines de milliers de salariés licenciés ces derniers mois dans des plans dits sociaux vont plonger des dizaines de milliers de salariés dans l’angoisse du chômage. En revanche les entreprises qui composent le CAC 40 ont globalement augmenté pour le semestre 2005 leurs profits de 32,7 %, soit au total 41 milliards 509 millions d’Euros. Ainsi Total réalise pour l’année 2005, 12 milliards d’Euros de bénéfices nets. Le CPE n’est qu’une de leur dernière mesure mais derrière celle-ci se cache d’autres réformes qui n’ont malheureusement guère plus d’aspects positifs. On peut citer pour exemple le CNE qui ne concernant que les petites entreprises mais revêt le même caractère dangereux que le CPE. En effet la personne signant ce type de contrat peut être licenciée à tout moment dans le cadre d’une période d’essai de 2 ans. De ce fait l’employé n’a plus le droit à la parole. Pour exemple il suffit de citer le cas de cet employé en CNE licencié dans un supermarché pour avoir eu le tord d’avoir fait ces courses en survêtement durant son temps de repos. Seulement ne nous leurrons pas cette politique n’est que l’aboutissement de reformes qui depuis des années institue la précarité comme nouvelle valeur, pour servir les dessins des grandes multinationales. En décembre dernier, avec la caution du gouvernement, une nouvelle convention organisant un tri sélectif des chômeurs en 4 filières principales, a été mise en place Les estimations chiffrées de l’Unedic pour la durée de l’accord confirment la gravité des conséquences de cette réorganisation pour la majorité des futurs chômeurs. Au total, ce sont environ 183 400 chômeurs qui vont voir leurs droits amputés.

S’y ajouteront ceux dont les indemnités seront suspendus ou supprimées en application du décret gouvernemental de l’été 2005 durcissant les sanctions. On peut citer pour exemple les nouvelles plates formes Borloo DELD 05 de l’AFPA qui comme par hasard reprenne le même découpage en 4 filières de l’Unedic. On voit ainsi certains ouvriers pourtant expérimentés se retrouver dans des filières aussi fantasques que l’intitulé « découverte des métiers » alors qu’ils ont pourtant des années de travail et d’expérience.
Tout ceci nous montre à quels points nos gouvernants dirigés par le MEDEF traitent avec le plus grand mépris les êtres humains. Il existe des solutions, une autre politique est possible.

LES SOLUTIONS :
De nombreuses analyses mettent le doigt sur la dérive financière du capitalisme néolibéral actuel :
Aujourd’hui licencier fait monter le cours des actions, le travail n’est plus une valeur.
De même il faut insister sur l’inefficacité de la politique des aides publiques pour subventionner des créations d’emploi de plus en plus précaires. L’exemple le plus probant celui de Hewlett Packard qui après avoir touché les aides de l’Etat a délocalisé.
La discrimination dite « positive » est une autre menace. _ Menace pour la cohésion sociale, menace pour l’égalité républicaine car elle profite au communautarisme et augmente le racisme. Il faut traiter le chômage de manière globale en créant de vrais emplois pour tous et rétablir le CDI comme contrat de référence. Pénaliser les entreprises qui recourent abusivement à l’intérim et aux contrats précaires. Empêcher les licenciements dans les entreprises qui font des bénéficies. Renforcer le droit du travail et la représentation des salariés. Donner un vrai pouvoir de cogestion aux salariés dans l’entreprise. Mieux redistribuer les fruits du travail en taxant le capital (les entreprises doivent 20 milliards d’Euros de cotisation sociale à l’Etat. Augmenter les salaires pour relancer la consommation (SMIC à 1500 Euros d’ici à 5 ans). Relancer le recrutement dans les services publics. La part des salaires dans le revenu national baisse, la part des profits augmente (160 milliards d’Euros sont partis du travail vers les rentes). Depuis 20 ans, la courbe du chômage épouse étroitement celle des revenus financiers.

Halte à la précarité !


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