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CA NE DEPEND QUE DE NOUS ! Manif 1er mai 14 h. Denfert-Rochereau
23 avril 2009

Toutes les conquêtes sociales ont été acquises grâce à la lutte. Rien n’a été donné par les patrons : les congés payés, la semaine de 40 h… Les 35 h ont été indigestes pour le patronat et il a tout fait pour revenir dessus. Malheureusement il y est souvent parvenu dans des entreprises ou non content de faire travailler les salariés 40 h, voire plus, il a également licencié à tour de bras. Pour licencier, il prend le prétexte de la crise financière actuelle. Mais qui sont les fautifs de cette crise ?
Certainement pas les travailleurs, ce n’est donc pas à eux d’en payer les frais !
Tous nos acquis sont dépecés par les patrons vengeurs, avec l’aide du gouvernement actuel, qui veulent que l’on travaille plus et que l’on gagne moins. En revanche pour ce qui les concerne rien n’est trop beau ; aussi ont-ils décidé de s’octroyer des salaires mirobolants, des bonus, des stocks options… les patrons du CAC 40 gagnent en une journée de travail une année de SMIC ! Rien ne justifie un salaire pareil sauf le mépris des travailleurs, justement !

Mais ne sommes-nous pas une force, nous chômeurs, salariés mal payés ( travailleurs à temps partiel, à mi-temps, saisonniers, smicards…) qui représentons 13 millions de personnes ?

Il faut évidemment de la ténacité et de la persévérance. Il en a fallu des manifs pour que les luttes menées par les chômeurs sur les transports aboutissent partiellement !

Mais si nous n’avions rien fait, les privés d’emploi paieraient toujours plein pot le carnet de tickets RATP, la carte orange…
Des combats nous devons encore en mener notamment pour une indemnisation de toutes les formes de chômage sur la base du Smic. Pour financer, rien de plus facile : taxer toutes les entreprises, prélever une cotisation sur les profits au lieu d’accorder des exonérations de charge qui creusent un peu plus les déficits publics, dont celui de la sécurité Sociale. Il faut que cette cotisation soit plus élevée si il y a recours à la précarité dans l’entreprise.

Pour satisfaire les besoins il faut créer des centaines de milliers d’emplois dans la recherche, les hôpitaux (qui sont au bord de l’explosion tout comme les Caf), créer des postes dans l’enseignement pour éviter les classes surchargées, embaucher dans les entreprises de la métallurgie pour supprimer les cadences infernales…

Faites du travail !

Nous le savons bien, ceux qui ne travaillent pas vivent mal, s’angoissent, dépriment et, à l’autre bout, ceux qui travaillent trop, stressés par les chefs, les transports en commun, la voiture… vivent de moins en moins bien !
Il faut partager les richesses et le travail. Du travail pour tous et correctement rémunéré !

LE 1er MAI MANIFESTONS
à 14 h. de Denfert-Rochereau à la Bastille


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