
….Et pourtant l’attaque portée par Wauquiez est forte et durable. D’aucuns font semblant de l’arrêter, comme son Ministre de tutelle, Roselyne Bachelot, mais dans les faits, ils le poussent en avant. D’ailleurs ne nous y trompons pas, ce Wauquiez est à la télé, sur les ondes. Maintenant ce cher Ministre demande 10h de travail en échange du RSA !
L’idéologie réactionnaire est à son paroxysme : pour percevoir une misère, il faut travailler. Alors que le dicton dit : toute peine mérite salaire. Là tu as la peine (de ne pas avoir de travail ; de survivre) et tu es coupable, fainéant, paresseux….
Les paradis fiscaux transformés en centre off-shore, et qui sont les mêmes qu’auparavant, pour accumuler des millions d’euros, de dollars (dont certains viennent directement de la drogue et des ventes d’armes) et permettre aux fortunés du monde entier, genre Bettencourt, De Wendel, Bouygues… de payer peu d’impôt et même de recevoir des chèques de remboursement.
Elle n’est pas belle la vie pour ces milliardaires ? Mais si. Et c’est grâce à vous, salariés et chômeurs qu’ils sont extrêmement riches.
Mais pour ne pas qu’on ait envie de les virer, ils ont trouvé les coupables : les pauvres. Ceux qui suent et se tuent au travail et ceux qui suent à en chercher et se tuent de ne pas en trouver…
Si du travail il y en a pour les allocataires du RSA, c’est bien. Il faut payer le travail au Smic et au lieu de 10 h donner 35 h. Comme cela, ces travailleurs pourront manger des fruits et des légumes, comme le préconise Bachelot. En plus, ils cotiseront, c’est bon pour les caisses de la Sécu, de l’Unedic…
Et surtout, oubliez DSK. Il n’a pas besoin de vous ! En revanche votre voisine qui a travaillé un peu et qui dépasse le plafond fixé par la CAF, elle, elle a besoin de vous parce-que ce mois-ci, elle aura 139 euros, comme elle a travaillé et elle n’a plus droit aux titres de transport, mais son enfant doit quand même manger… C’est vrai que le RSA, c’est un cancer pour la société !
Villejuif le 8 juin 2011
Chirstiane GRAVE
Porte parole de l’APEIS