
Le chômage est une barbarie. Rien n’y fait, malgré les incessantes luttes médiatico -idéologiques.
Nous savons que le chômage à une fonction, faire pression sur les salaires et les conditions de travail, raréfier l’emploi et ainsi faire baisser le prix du travail afin de faire grimper toujours et encore les profits et bénéfices.
Les femmes et les hommes au chômage ne sont ni des pourcentages, ni des chiffres, ni des courbes et encore moins des statistiques même si certains savent les utiliser comme variable d’ajustement.
Dans le même temps, les entreprises qui composent le CAC 40 disposent de 146 milliards d’euros de trésorerie et ont obtenues en 2009, 172 milliards d’euros d’exonérations sociales et fiscales. Leurs bénéfices nets étaient en 2009 de 44, 5 milliards d’euros.
Nos principales revendications :
• Un emploi correctement rémunéré et librement choisi.
• Une indemnisation décente de toutes les formes de chômage.
• Une autre base de cotisations qui tienne compte du recours des entreprises aux licenciements et à la précarité comme variable d’ajustement de leurs profits.
• Ne pas seulement prendre sur la masse salariale mais aussi sur les bénéfices et produits financiers des entreprises.
• L’arrêt de la stigmatisation, des contrôles et des radiations.
• Une retraite décente pour les chômeurs et les précaires.
• Une allocation exceptionnelle (dite prime de Noel) de 500 euros.
Une manif où toutes celles et tous ceux qui veulent changer le monde, qui n’acceptent pas l’inacceptable, qui refusent la fatalité, qui résistent, qui rêvent d’un monde plus juste en regardant partout, loin, sans frontières, mais sans oublier ses voisins, son quartier, sa ville, se retrouvaient ça aurait de la gueule et surtout du sens.
Nous devons réenchanter le monde !
Philippe Villechalane, porte- parole de l’Apeis.
Samedi 4 décembre 2010,
14 H de Stalingrad à Place Clichy.