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APEIS
1er Mai
mai 2003

Les travailleurs, les chômeurs et les précaires sont dans le même bateau, sur près de 24 millions d’emploi au total, il y à près de 10 millions d’emplois atypiques (CDD, temps partiel, intérim, emplois aidés,) et de chômeurs.

La norme en matière d’emploi devient de plus en plus souvent la précarité, au point que le salariat est en passe de devenir le précariat, la marge le centre.

Les chômeurs ne sont ni des fainéants ni des concurrents pour les salariés, ils ne sont que les premières victimes du capitalisme.

Il faudra bien changer les règles économiques érigées en loi et en science alors qu’il ne s’agit que de logique, celle du capitalisme qu’il soit social quand une opposition existe ou barbare quand cette opposition est faible.

Il n’existe fondamentalement pas de capitalisme social, il ne s’agit à chaque fois que de rapport de forces, quand les travailleurs ont obtenu des avancées, ils les ont arrachées, jamais les patrons n’ont d’eux mêmes partagé les richesses produites dans les manufactures, les usines, les chantiers, les ateliers ou les bureaux.

C’est vrai pour la fin du travail des enfants, pour les congés payés, pour les successives réductions du temps de travail, pour les salaires et le SMIC, pour la Sécurité Sociale et les allocations familiales, pour les retraites et les mutuelles, les comités d’entreprises, pour les droits des salariés et des syndicats.

Il n’y a pas de fatalité, ce n’est jamais la faute à la concurrence, à la mondialisation ou aux travailleurs, les responsables sont les patrons et leur logique qui ne fonctionne que pour toujours faire plus de fric en cassant les conditions de travail et de salaires, les protections sociales et les acquis des salariés.

Il n’y a pas de fatalité, pas plus que de crise, cette crise n’est pas à dépasser, elle se transforme, évolue, se modifie, s’adapte et navigue dans notre pays et sur la planète au gré des intérêts des uns et des résistances des autres.

Les emplois surexploités et payés des miettes, qui ne permettent même pas de vivre dignement, cette forme d’emploi qui conduit à ce que des travailleurs soient expulsés et finissent par dormir dans des voitures ou des caves, on en veut pas.

Les chômeurs de l’APEIS revendiquent avec les salariés, dignité et décence, tout au long de la vie, y compris après une vie de travail, tant pour le public que le privé, pour les chômeurs et les R’mistes.

Faîtes du travail !


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94800 Villejuif
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E.mail : apeis live.fr

 

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